“(…) On terminera en évoquant un ouvrage tardif, «Cube» (1990), qui, outre ses qualités propres, a justement le mérite d’établir un lien étroit entre le livres géométriques du début, autoréférentiels, et les livres de photographies, tributaires de la réalité perçue. Celui-ci, carré comme toujours, est exceptionnellement très épais. Il comporte exclusivement cinq cent onze photographies en noir et blanc d’ «un cube utilisant neuf sources lumineuses et toutes leurs combinaisons», dont le facteurs sont énumérés à la suite (dessus, devant, côté gauche, côté droit, arrière, coin arrière gauche, coin arrière droit, coin avant gauche, coin avant droit). On reconnaît la formule type des premiers livre, protocole disparu des livres de photographies, dépourvus de toute information en dehors de leur titre. Et de même que leurs dessins n’étaient pas tracés per l’artiste, de même les prises de vue sont faites icipar una assistente. De même aussi la page, dépourvue de marge, est entièrement occupée par une seule image: un cube blanc, posé sur un socle blanc. Chacune des vues du cube étant strictement frontale, les seules variations sont donc de lumière et d’ombre projetées sur le socle, ces dernières ajoutant leur géométrie nette mais constamment changeante à celle, immuable, du cube dont on ne voit jamais que deux faces (le devant et le dessus)…”. (Delcroix)